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Un monde ni pire ni meilleur (le jeu) 

Jeu de société

d’Axel Cornil & Valentin Demarcin

Collection Déambulations chercheuses

Cliquez sur l’image pour l’agrandir

180 minutes, 4 à 6 joueur·euses, âge 14+

L’L éditions, avril 2021

Impression Picking Graphic/Wavre

Si vous souhaitez jouer à Un monde ni pire ni meilleur (le jeu), étant donné le tirage limité d’exemplaires existants, vous avez deux possibilités:
– soit vous programmez une séance mise en scène et animée par les concepteurs avec un maître de jeu et six joueurs.
– soit vous louez le jeu afin d’en prendre possession par vous-même.

Si vous souhaitez ensuite acquérir une boîte du jeu, nous sommes en train de mettre en place une liste de précommandes afin de lancer un retirage (sous réserve d’un certain nombre de précommandes minimum).

Pour de plus amples informations, n’hésitez pas à prendre contact avec Marie-Lou LeBlanc à l’adresse contact@lleditions.be

Un monde ni pire ni meilleur (le jeu) consiste à se mettre en jeu dans notre propre société. Le but est de réussir sa vie de citoyenne ou citoyen mieux que les autres, et de faire en sorte que la société ne sombre ni dans la révolte, ni dans le chaos, l’hémoglobine ou les larmes… En un mot, qu’elle ne fasse banqueroute.

Pour y parvenir vous devrez organiser votre temps avec des activités. Il vous arrivera des bonnes et des mauvaises surprises, mais surtout vous devrez vous mettre d’accord avec vos congénères pour décider des lois qui prévalent dans votre société. Tout au long de la partie, vous serez pris·e en charge par un meneur ou une meneuse de jeu qui vous guidera pas à pas dans cette quête de la réussite.

« Au départ, nous avions envie de comprendre ce qui nous pousse à faire des choix au quotidien et comment ceux-ci s’inscrivent dans un cadre. Nous avons plongé dans les notions d’intégrité, de persuasion, de culpabilité, de réussite. Nous sommes ressortis de cet embrouillamini avec plusieurs questions. Qu’est-ce que réussir sa vie? Y a-t-il des critères objectifs pour évaluer la réussite? Si oui, lesquels? Qui sont les gens considérés comme modèles de réussite? Est-ce que réussir signifie forcément être au sommet? Quels sont les symboles de réussite que nous renvoie la société? Ou encore, que signifie vivre ensemble? Nous avons pris le temps de lire, de sonder des gens, de décortiquer des vidéos de coaching professionnel et personnel, de nous pencher sur la notion de bonheur. Après avoir infusé ces matières hétéroclites, nous nous sommes dit qu’une manière de les éprouver était de les transposer dans un jeu qui soit à la fois ludique et réflexif. »

Axel Cornil est un auteur et metteur en scène belge. Il est né l’année du cheval dans l’astrologie chinoise, signe dont la description colle parfaitement à sa personnalité selon certaines sources. Il a été élevé par un père anarcho-syndicaliste et une mère romaniste dans la région charbonneuse de Mons. Cela fait de lui un sale d’jaune comme le veut l’expression. Sa collaboration avec MoDul lui a permis d’écrire et de mettre en scène: Du béton dans les plumes (Lansman 2015), Ravachol (Sales gosses éditeurs 2019) et Dernière récolte (Sales gosses éditeurs 2021). Outre ses trois spectacles, il a écrit à ce jour: Si je crève ce sera d’amour / Crever d’amour (Lansman 2015), Jean Jean ou on a pas tous la chance d’être cool (Lansman 2016), On va bâtir une île et élever des palmiers (2021), Là où le soleil se couche (Lansman 2022). Avec ses deux complices de longue date, Valentin Demarcin et Meryl Moens, il fonde une maison d’édition à la croisée entre le théâtre et l’art visuel: Sales Gosses éditeurs. Il collabore régulièrement avec différentes compagnies: L’acteur et l’écrit, De Facto, l’Isolat. Et il fait également partie du collectif « Les compagnons pointent » avec lequel il raconte des histoires fantasques et explore le théâtre de rue. En dehors du théâtre, il aime écouter de vieux blues éraillés, molester son épiderme à coup d’encre noire, boire des canettes sur des bancs la nuit et boxer.

Valentin Demarcin est né en 1989, il a grandi dans la région de Namur. Il s’est formé comme acteur au Conservatoire Royal de Mons. Valentin multiplie les casquettes et les projets et c’est toujours entouré de camarades qu’il crée (Compagnie intriquée, Compagnons pointent, Sales gosses, Isolat). Il joue en rue dans La véritable histoire de la petite sirène, Partir en paix ou encore Un cacao à Cuba. En salle dans L’histoire approximative mais néanmoins touchante et non écourtée de Boby Lapointe. On a pu le voir également dans Le cid de l’infini théâtre et Du béton dans les plumes d’Axel Cornil. À la sortie de l’école, il a mis en scène Magnifico d’Axel Cornil. Ensuite, il monte, pour le jeune public, Le trait d’union de Guillaume Kerbusch puis Jean Jean ou on a pas tous la chance d’être cool d’Axel Cornil et enfin La conjuration d’Apollon de Brice Mariaule. Valentin et Axel ont fait une résidence de recherche à L’L dont il résulte une forme de jeu de la société Un monde ni pire ni meilleur qui sort en janvier 2022 au Varia. En 2018 il mettait en scène 30 rockeurs dans Nous nous aimerons 100 ans d’Axel Cornil. Il a réalisé la direction musicale de Dernière récolte d’Axel Cornil. Avec le collectif namurois Isolat, il participe à l’organisation d’événements sur mesure (Arts furieux, As¿les). En plus de tout cela, il passe des heures à rédiger et mettre en forme des dossiers, arrange et compose de la musique sur des vieux synthés en rêvant de l’entendre un jour sur de vrais instruments, joue de divers instruments et bricole un peu avec des câbles en écoutant du Jazz.